Yahoo a été racheté, après des mois de négociations, par l’américain Verizon. L’entreprise de télécommunication se paye là son deuxième géant du web, après avoir déjà absorbé AOL en 2015.

A peine plus d’un an après avoir acheté AOL (pour 4.4 milliards de dollars), Verizon à signé un nouveau chèque hier pour s’approprier Yahoo, un autre pionnier d’internet. Leur objectif : devenir une des plus grosses entreprises sur le marché des médias mobiles et de la publicité sur le web.

Fusion de Yahoo et AOL

En payant ces 4.8 milliards de dollars pour faire main basse sur Yahoo, Verizon a une idée bien précise en tête. Après le rachat de Yahoo (si le deal est validé par l’organisme de régulation des USA), sa nouvelle maison-mère forcera la société a effectuer une fusion avec l’autre géant endémique du web, AOL. La nouvelle entité qui émergera de l’union des deux groupes devra alors s’attaquer aux seigneurs du web moderne, Google et Facebook. AOL/Yahoo tentera de devenir un concurrent sérieux, proposant une plateforme publicitaire qui tentera d’attirer à elle des millions de professionnels. Le départ pour le nouveau groupe devrait être donné sur de bonne bases, mais la tâche ne sera pas simple pour Verizon. Yahoo apportera à l’équation son audience de plusieurs centaines de millions d’utilisateurs, mais rien ne pourra se faire de façon fluide et profitable si ils ne parviennent pas à relocaliser correctement tous les effectifs. Les deux nouvelles propriétés de Verizon comptent chacune des milliers d’employés : 6800 pour AOL, 8800 pour Yahoo.

« Yahoo » ne disparait pas

Malgré ce rachat de son activité principale (mail, news, sport, finance, recherche web), l’entité Yahoo ne disparaitra pas totalement d’internet. Avec ce rachat, Verizon ne mettra la main ni sur les 15% de parts détenues par Yahoo dans Alibaba, ni sur les 34% de parts de Yahoo Japan, ni sur les nombreux brevets détenus par la société. C’est donc l’équivalent d’environ 40 milliards de dollars qui leur passe sous le nez : 31.2 milliards pour Alibaba, 8.3 milliards pour Yahoo Japan et 1 milliard pour les brevets.

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