Google Traduction pourrait donc être l’outil utilisé par des Hackers, et des espions, pour véhiculer messages, et autres « erreurs », du style de celle confondant le Mordor et le mot Russie. Selon un spécialiste de la cybersécurité, seule une intervention humaine peut avoir causé ces erreurs…

Google Traduction serait donc la cible de hacker, et d’espions, comme ce fût le cas pour le fameux bug du Mordor qui traduisait la Russie en cette contrée maléfique du chef d’oeuvre de JRR Tolkien, le Seigneur des Anneaux. Interrogé sur la question, Michael Shoukry, un expert dans la cybersécurité, estime que la version de Google sur cette erreur est complètement fausse, que cette traduction et celles qui l’accompagnaient (« Petit cheval triste », « occupent ») ne peuvent être que le fait d’une intervention humaine.

Shoukry n’est pas amateur dans la matière, et il a passé un an sur une autre « bizarrerie » de l’outil de traduction de Google. En effet, les fameux textes latins « lorem ipsum » utilisés pour faire des textes de remplissages (pour un thème de site internet par exemple) retournaient des traductions quelques peu bizarres, du style : lorem ipsum” = China, “ipsum lorem” = the Internet, “Lorem Ipsum” = NATO (OTAN pour les Français) ou encore “Ipsum Lorem” = the Company (autre nom de la CIA).

Du coup, on veut bien le croire quand il affirme que Google Traduction est utilisé par des hackers voir même des espions (qui utilisent les traductions pour créer leur propre « code »), et que ce genre d’erreurs leur incombes. D’autant plus qu’au niveau politique, ces pays sont souvent la cible de personnes contre le régime en place.

Mais la faille de Google Traduction est simple à déterminer, car elle vient de sa volonté d’amélioration permanente. Selon l’expert, le simple fait de laisser le champ libre aux « contributeurs » afin d’améliorer son moteur de traduction, permet à des « petits malins », de proposer ce qu’ils veulent implémenter à l’outil de Traduction. Souvent aidés par des milliers d’ordinateurs, il est d’autant plus simple donc de faire dire à un mot, ce qu’on a bien envie de lui faire dire… au final.

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