Facebook Messenger est capable, depuis hier 13 Septembre, d’accepter les paiements en ligne de ses utilisateurs grâce à ses milliers de chatbots. Le directeur de la branche Messenger l’a annoncé hier lors d’une conférence à San Fransisco.

Facebook Messenger va désormais monopoliser encore un peu plus l’attention de ses utilisateurs. Lorsqu’ils voudront acheter un service ou un produit présenté par un chatbot, ils n’auront plus à basculer vers un portail e-commerce externe. Le paiement est devenu possible à tout moment sur les bots de l’application.

Les paiements par Chatbot sur Messenger

C’était un objectif avoué des chatbots, peu après leur lancement plus tôt cette année. Facebook Messenger avait la ferme intention de faire de ces outils des moyens de « fluidification » de l’expérience utilisateur. Et c’est un objectif qui est atteint depuis hier. comme l’a expliqué David Marcus, directeur de Messenger chez Facebook, lors du TechCrunch Disrupt SF 2016, les dizaines de milliers de bots de Messenger (34 000 à l’heure actuelle, contre 11 000 bots en Juillet) sont devenus capables de gérer les paiements des utilisateurs de l’application. messenger-paiementsTout ce qu’il leur faut, c’est un petit coup de programmation supplémentaire de la part de leur développeur. Messenger a mis en place cette nouvelle plateforme en s’associant à des services comme PayPal, Visa, MasterCard ou Stripe. A partir de maintenant donc, pour réaliser une réservation de billet d’avion (par exemple), un utilisateur de Facebook Messenger n’aura qu’à se rendre sur la page de la compagnie de son choix, choisir l’offre de chatbot qui lui convient et valider le tout en quelques tapotages sur l’écran de son smartphone.

Un déploiement chaotique

Le paiement sur les chatbots de Messenger est maintenant chose faite, mais de l’aveu même de David Marcus, cela n’aura pas été simple à mettre en place. Promis dans l’expérience basique des bots Messenger depuis un moment, la fonction a pris plus de temps que prévu à prendre forme à cause de quelques erreurs de leur part. D’après lui, ils se sont un peu trop précipités pour offrir les chatbots au grand public, en négligeant trop les développeurs qui auraient la charge de les créer : « Le problème c’est qu’ils ont vraiment été sur-vendus, très très rapidement. Les fonctions basiques offertes au départ n’étaient pas assez bonnes pour remplacer les interfaces et expériences des applications traditionnelles. » Les développeurs ne s’étaient pas vu accorder suffisamment de temps (seulement deux semaines) pour créer leurs chatbots. Une erreur qui ne sera plus reproduite à l’avenir, Marcus le promet. Pour s’assurer que l’expérience des développeurs de chatbots pour Messenger ne se transforme pas en cauchemar, Facebook prodiguera maintenant des conseils et guidera tous ceux qui souhaitent en apprendre plus sur la plateforme.

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