The Division, depuis sa sortie il y à quelques mois, ne cesse de décevoir ses joueurs qui l’abandonnent petit à petit. Vendu au départ comme un « Destiny-killer », il s’est avéré être plutôt un échec cuisant pour le moment. Voilà les 5 principales raisons de cet énorme raté de Massive et Ubisoft.

Le constat est évident depuis la sortie de The Division : Massive et Ubisoft se sont plantés dans les choix qu’ils ont fait pour concurrencer Destiny, le bébé de Bungie et Activision. Quelles sont ces décisions ? Quels éléments du jeu ont-elles concerné et comment ont-elles fat fuir les joueurs ? Réponse en 5 parties.

DLC et progression

The Division et Destiny, même si ils partent sur le même principe (trouver du loot en dégommant tout ce qui bouge) n’ont pas reçu le même accueil dès leur sortie. La période qui a suivi sa sortie était même la plus belle période pour The Division, qui s’imaginait alors rapidement enterrer la concurrence grâce à ses dizaines de milliers de joueurs connectés simultanément. Comment le jeu de Massive avait-il réussi cela ? Avec un leveling prenant, une histoire captivante qui montrait à Destiny et Bungie comment prendre le joueur aux tripes dès les premières heures de jeu. Et comment ont-il foiré leur coup dans la foulée ? En ne parvenant pas à conserver leurs joueurs avec tout le contenu qui a suivi la sortie du jeu… contrairement à Destiny. Les « DLC » gratuits n’ont rien apporté de passionnant, le contenu Endgame était inexistant (ou désespérément ennuyeux), le premier DLC payant n’a pas convaincu et les joueurs ont compris que The Division… c’était mieux avant.

Les raids

Si Destiny continue à rameuter des foules de joueurs tous les jours sur ses serveurs, là ou The Division peine à garder la tête hors de l’eau, c’est grâce aux aspects PvE et PvP très satisfaisants qu’il offre en permanence. Quand les « Incursions » de New-York se contentent de mettre quelques ennemis aux statistiques survitaminées, face auxquels le seul défi sera de rester éveillé pendant qu’on ébrèche petit à petit leur barre de vie en espérant ne pas se faire one-shot, les Raids de Destiny posent un vrai challenge à relever. Les ennemis y sont variés, ne sont pas que des éponges à dégâts (même si ce défaut était aussi présent au tout début) et demandent de vraies stratégies pour être descendus les premières fois.

Le PvP

Le second point gameplay sur lequel The Division n’a pas réussi à relever le défi de Destiny. Dans l’un, on se contente de « ganker » dans une zone mélangeant PvE et PvP, avec comme seul coup d’adrénaline une poursuite façon Benny Hill lorsqu’un joueur orienté PvE ne meurt pas en un coup et refuse de vous affronter. Dans l’autre, on a droit à un mode PvP travaillé au petits oignons, qui profite d’un équilibrage surveillé de près par le développeur et donne vraiment envie de travailler son skill. Pas la peine de préciser quelle approche est préférée par les joueurs.

Les horribles exclusivités

Le fléau des jeux sur console frappe de plein fouet avec The Division, et c’est probablement l’un des points qui a fait le plus de mal au jeu depuis quelques semaines. Après la sortie de « Souterrain », le premier DLC payant, les joueurs ont réalisé à quel point le système mis en place pour se plier au contrat d’exclusivité avec Microsoft était ridicule. Les joueurs PS4 ont du attendre 30 jours après la sortie du DLC avant de pouvoir s’y essayer, laissant un mois entier aux joueurs Xbox One pour l’explorer, le dominer, le nettoyer et faire l’expérience de tous ses bugs. En face, la seule exclu réservée aux joueurs Sony sur Destiny consiste en une petite arme, ou une map qui n’est pas donnée aux joueurs Xbox. Tout le reste est disponible pour tout le monde, en même temps, ce qui ne divise pas la communauté.

L’endgame

Comme on l’a déjà dit, l’expérience la plus plaisante de The Division se trouve dans ses 30 premiers niveaux. Dans son leveling. Une fois le niveau maximum atteint, on ne trouve pas grand chose à se mettre sous la dent et on fini par tourner en rond : aller en Darkzone, tuer quelques mobs, se faire assassiner par un renégat, répéter encore et encore les mêmes incursions, etc. Tout ça fini très vite par devenir lassant, quand on sait ce qu’il y a en face chez Destiny. Les joueurs ont droit régulièrement à des Events (PvE et PvP), ajoute des Raids (PvE), et propose un système de progression bien plus aboutit pour tout l’équipement (PvE et PvP).

Tout n’est pas encore perdu pour The Division et Massive Entertainment. Malgré sa situation très enviable à l’heure actuelle, Destiny aussi a connu des débuts difficiles lors de son arrivée en 2014. Mais ses développeurs vont devoir faire très vite si ils veulent redresser la barre et ne pas perdre les quelques joueurs qui leur accorde une dernière chance. Le prochain DLC (« Survie ») sera certainement déterminant pour la vie ou la mort du concurrent de Bungie.

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