Microsoft a décidé d’ouvrir une partie du Javascript de son navigateur Edge (Chakra) aux développeurs du monde entier. Un Open source partiel, qui visera à faire de « Chakra » la solution par défaut pour le développement de toutes les plateformes dépendantes de Java.

A peine plus d’un an après le passage en Open Source du .NET Framework, Microsoft remet le couvert et ouvre partiellement son « Chakra », le moteur Javascript utilisé par Microsoft Edge et Internet Explorer.

Dès le début de l’année 2016, dès le mois de Janvier, le moteur de Microsoft devrait faire son apparition sur le site Github, dédié aux développeurs. Cette version « partiellement » Open Source, renommée pour l’occasion Chakracore, n’intègrera pas : les zones liées aux ports COM, le lien avec le HTML des navigateurs, et le lien avec la plateforme Universelle de Windows.

Malgré cela, les développeurs pourront commencer à travailler sur la mise en place de nouvelles API de diagnostics pour Cortana, Azure, ou encore Outlook.com.

Lors de l’annonce de ce projet Open Source, faite à la JSConf en Floride, les représentants de Microsoft ont expliqué leur raisonnement :

Nous investissons plus que jamais pour l’amélioration de Chakra, et sommes excités à l’idée de travailler avec notre communauté pour conduire à de nouvelles améliorations. En plus du public, plusieurs organisations ont déjà exprimé leur intérêt dans une contribution à Chakracore.

Ces organisations, les groupes Intel, AMD et Nodesource, auraient donc déjà manifesté leur intérêt pour cette initiative et vont travailler à la création de nouvelles API avec Chakracore.

Une fois passée en version complète, une fois tout son Chakra passé en mode Open Source, Microsoft espère rapidement remplacer le V8 de Google, qui est actuellement utilisé par une majorité de développeurs sur plusieurs plateformes.

Pour tenter d’attendre son objectif, pour le moins ambitieux, Microsoft gèrera la communauté Chakra comme elle l’a déjà fait avec .NET, afin d’en faire « un modèle d’innovation collaborative, d’interopérabilité, et de productivité des développeurs« .

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