Facebook vient d’être la cible d’une étude qui est des plus sérieuses visant à faire état de l’addiction à ce réseau social, qui s’apparenterait à l’addiction à une drogue comme la cocaïne. L’Etude scientifique, réalisée par des chercheurs de l’Université de Californie du Sud, prouve désormais ce que savaient déjà des millions d’internautes, sur la dépendance que peuvent avoir les gens avec Facebook… sans oublier les dégâts que cela peu causer.

Par le passé, nous avions déjà pu apprendre que Facebook était chez certaines personnes plus addictif que le tabac ou le sexe. Cette fois, c’est une addiction plus néfaste qui a été associée au réseau social de Mark Zuckerberg. Réalisé sur vingt étudiants de l’Université de Californie du Sud (10 hommes et 10 femmes, de 18 à 23 ans), un nouveau test a permis de prouver que Facebook avait une influence comparable à celle de la cocaïne sur le cerveau humain.

En exposant les sujets de leur expérience à divers stimuli (sons, images, …), tout en observant le comportement de leur cerveau grâce à une IRM, les responsables de l’étude expliquent que les zones qui se sont activées étaient les mêmes que chez des patients accros aux drogues dures telles que la cocaïne. Dans certains cas, les réactions des sujets à un stimuli lié à Facebook étaient même plus rapides que celles d’une personne lambda devant un panneau de signalisation. Ils ont été conditionnés par le réseau social à réagir au centième de seconde à la moindre notification.

« C’est effrayant quand on y pense, puisque cela veut dire que les utilisateurs pourraient répondre à un message Facebook sur leur mobile avant de réagir à une situation sur la route pendant qu’ils sont au volant« , explique le professeur en charge du projet.

Une note rassurante est tout de même mise en avant dans le compte-rendu des chercheurs. Même si le cerveau d’un utilisateur régulier de Facebook se comporte comme celui d’un drogué, les zones responsables de l’inhibition des impulsions restent intactes et peuvent jouer leur rôle si le sujet s’implique vraiment dans sa tentative d’éloignement du réseau social. Une chose impossible chez le consommateur de cocaïne, chez qui ces inhibiteurs ont été ravagés par la drogue.

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