Google Maps sert visiblement à l’immigration illégale vers les Etats-Unis. Des migrants plutôt malins utilisent l’outil de Google pour suivre l’activité des autorités américaines à la frontière, pour passer tranquillement celle-ci.

Si vous étiez un habitant du Mexique désireux de trouver une vie meilleure au Nord, au delà de la frontière avec les Etats-Unis, il y aurait actuellement de fortes chances que vous ayez déjà entendu parler de ces types de cartes Google Maps. Des cartes personnalisées, créées grâce à l’outil « Google My Maps », préviennent en effet de divers risques se dressant sur la route des migrants.

Des cartes intitulées « Routes to avoid«  (itinéraires à éviter) ou « Border Patrol » (patrouille à la frontière), permettent de voir avec précision à quels endroits les agents des douanes et des frontières des Etats-Unis procèdent le plus souvent à leurs patrouilles. La première, « Route to avoid » compte d’ailleurs déjà des centaines de milliers de vues sur le web, dont une grande majorité est certainement due à des visites de migrants voulant vérifier les divers points de contrôle signalés le long de la frontière.

Et même une fois entrés sur le territoire, des aides de ce type continuent à se servir de Google Maps ou de services similaires. L’association « United We Dream », qui tente d’aider les migrants à régulariser leur situation une fois passés sur le territoire US, a par exemple utilisé l’outil « MigraMap«  pour signaler à tout moment le début d’une arrestation, d’un raid ou d’une déportation faite par l’ICE (Immigration and Customs Enforcement). Une organisation gouvernementale qui, selon certains militants, se sert de méthodes très controversées pour faire respecter la loi.

Bienvenue dans le 21e siècle, où la technologie sert autant aux forces de l’ordre et aux douanes qu’aux contrevenants qu’elles tentent de stopper.

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