La Microsoft Surface Pro 4 et l’iPad Pro sont les représentants les plus récents d’une tendance hybride, qui voudrait mettre fin à l’existence des PC et ordinateurs portables. Après les échecs subits par les générations précédentes de tablettes-PC, ces nouveaux venus ont-ils enfin de quoi respecter leurs promesses plus qu’ambitieuses ?

Avec la Surface Pro 4 et l’iPad Pro, Microsoft et Apple tentent une nouvelle fois de changer les habitudes des professionnels et des particuliers. Voulant diriger le monde de l’informatique vers un fonctionnement de plus en plus mobile, la dernière génération des tablettes-PC présente des arguments qui se veulent convaincants. Mais le sont-ils suffisamment pour justifier de mettre définitivement de côté les PC de bureau ou les ordinateurs portables ?

Comparons les caractéristiques de ces deux challengers au titre de plateforme de travail par excellence.

Des performances au niveau ?

Chez Microsoft, la Surface Pro 4 peut se vanter d’un large éventail de caractéristiques techniques offertes au consommateur.

Selon les besoins, il est possible de s’offrir les services d’une tablette hybride disposant d’un Intel Skylake Core M3, d’un Core i5, ou d’un Core i7. Ces derniers, dans leurs versions mobile, peuvent aller jusqu’à une fréquence de 2.9 Ghz en multi-coeurs.

Niveau mémoire, en RAM ou en stockage, plusieurs choix sont également disponibles. Encore une fois, selon les besoins de l’utilisateur, la Surface Pro 4 peut être achetée en version 4, 8 ou 16 Go (RAM), ainsi que 128, 256, ou 512 Go (de stockage).

En face, l’iPad Pro de Apple a du mal à tenir la distance sur le papier. Là où Microsoft joue la carte de la véritable puissance et du vaste choix, Apple reste dans son habituel choix restreint, jouant la carte de l’uniformité de ses modèles.

L’iPad Pro, quelque soit l’utilisation qui en sera faite, ne dispose que de deux offres de stockage (32 ou 128 Go), un processeur (A9X) et un seul niveau de mémoire, à 4 Go seulement.

Si on se base uniquement sur ces valeurs techniques, la Surface Pro 4 prend donc un net, très net avantage en tant que support de travail potentiellement unique pour les consommateurs.

C’est l’hybride qui se rapproche le plus de la puissance d’un véritable PC, tout en permettant aux acheteurs intéressés de faire le choix entre petit prix (Core M3 et 4 Go de RAM) ou haute performance (Core i7 et 16 Go de RAM).

Quid du confort d’utilisation ?(titre 3)

Un point crucial pour le travail et l’utilisation quotidienne d’une tablette, à la place d’un ordinateur classique, tourne autour du confort offert à l’utilisation.

Au delà des performances purement techniques, un appareil doit être capable de fournir à son utilisateur une expérience agréable, peu importe la tâche qui doit être accomplie.

Pour cela, l’iPad Pro offre aux clients de la marque à la pomme un large écran de 12.9 pouces, avec une résolution de 2732×2048 pixels (264 ppi). Il fonctionne grâce à iOS 9.1, le système d’exploitation mobile de la marque.

En face, la Surface Pro offre un écran légèrement plus petit (12.3 pouces) avec une résolution de 2736×1824 pixels (267 ppi). Mais ce qu’elle perd en taille d’écran, elle le gagne en accessibilité et en grande variété de logiciels et applications. En fonctionnant avec Windows 10, l’hybride Microsoft permet à ses utilisateurs d’accéder à la totalité des logiciels disponibles sur PC (suite Office, logiciels de montage, de graphisme, …). Il faudra bien sûr tabler sur le modèle le plus onéreux si on veut se servir des logiciels les plus gourmands, mais la possibilité est là.

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De plus, la Surface Pro 4 prend encore un peu plus d’avance en autorisant la connexion d’accessoires (souris, clé USB, …) à travers un port USB 3.0. Une façon d’utiliser son appareil, connue et appréciée, qui est bien plus pratique dans beaucoup de situations que le simple écran tactile de l’iPad Pro.

Verdict

Au final, la Surface Pro 4 l’emporte donc face à l’iPad Pro si l’objectif recherché est celui d’une utilisation quotidienne, de bureautique. Bien que légèrement plus imposant (quelques centimètres et quelques grammes de plus), il offre un package fonctions/performances qui sera bien plus à même de satisfaire ceux qui aimeraient remplacer définitivement leur PC.

Bien sûr, même dans le meilleur des cas, ces performances resteront bien loin de ce qui est possible actuellement sur un PC de bureau ou un PC portable.

Ces machines, bien que parfois imposantes, ont toujours de beau jours devant elles dans les entreprises et sur les bureaux de ceux qui exigent le meilleur du marché pour réaliser toutes leurs tâches.

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