L’entreprise française Aldebaran Robotics, fondée par Bruno Maisonnier, s’est imposée comme le leader mondial du robot grâce à Nao. Le petit robot à la face d’ange a su séduire les experts et les néophytes du monde entier.

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Ce petit humanoïde à la voix synthétique et au regard doux est le rêve devenue réalité de Bruno Maisonnier, polytechnicien et ancien du Crédit agricole.

Bruno Maisonnier était persuadé qu’un robot humanoïde pouvait avoir du succès.

Pour le design, il a fait appel à deux étudiants de l’école Créapole, Thomas Knoll et Erik Arlen, qui l’ont baptisé Nao. «A l’époque, on était dans la mode de “Matrix”. Le héros, c’était Neo… Le nom s’est imposé assez facilement», a expliqué Marine Fabre, directrice de la communication d’Aldebaran Robotics.

Les caractéristiques techniques de Nao :

  • Deux yeux infrarouges pour communiquer avec d’autres robots Nao.
  • Deux caméras pour reconnaître visages et objets. Sur le front pour voir au loin et dans la bouche pour voir de près.
  • Wi-fi intégré pour télécharger de nouvelles applis, ou aller chercher sur Wikipédia la réponse à une question qu’on lui pose.
  • Quatre micros en guise d’oreilles, pour savoir d’où vient le son. Nao comprend et parle huit langues.
  • 25 moteurs permettent à Nao de se déplacer sur différentes surfaces et deux sonars l’aident à éviter les obstacles.
  • Une centrale inertielle lui indique s’il est debout ou couché. Il peut protéger ses membres et ses articulations en cas de chute.
  • Des capteurs tactiles permettent à l’utilisateur d’interagir avec lui, d’une simple caresse sur la tête, l’épaule ou la main.

Pour assurer sa pérennité, Aldebaran Robotics n’a pas perdu son objectif initial de conquérir un grand public.

Avec 5.000 robots Nao déjà vendus dans le monde et un chiffre d’affaires de 18,83 millions d’euros en 2013, cette start-up parisienne reste un leader dans le marché du robot.

Nao est déjà exporté dans plus de 70 pays à travers le monde.

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