Si il subsistait un doute concernant l’intérêt porté par Mark Zuckerberg à ses concurrents, Twitter, LinkedIn et Pinterest, celui-ci peut être levé. Le piratage des comptes de réseaux sociaux du milliardaire prouve qu’il n’en a rien à faire du menu fretin.

Hier, Dimanche 5 Juin, le monde découvrait (en partie avec indifférence) que Mark Zuckerberg s’était fait pirater ses comptes de réseaux sociaux. Plus précisément, ce sont les comptes LinkedIn, Pinterest et Twitter qui ont été impliqués dans un piratage fait par le groupe « OurMine ».

Preuve par la simplicité

En quoi cela prouve-t-il que Mark Zuckerberg n’en à que faire des réseaux sociaux de la concurrence ? Deux faits ont prouvé ce week-end que les comptes qu’il possède sur des réseaux sociaux autres que le sien lui importent peu. Tout d’abord, si les pirates ont pu prendre possession de ses comptes Pinterest et Twitter, c’est selon plusieurs experts uniquement à cause du piratage fait en 2012 du réseau LinkedIn. Il avait donc selon toute vraisemblance réutilisé le même mot de passe, à très faible niveau de sécurité, sur trois sites web différents. Grosse négligence pour quelqu’un travaillant avec le web comme outil principal, qui est rarement faite quand un site est vraiment important.

De plus, ces comptes n’ont quasiment jamais été utilisés par leur propriétaire légitime. Voulant certainement montrer que rien ne vaut un bon vieux Facebook, il a très vite mis de côté ses comptes Twitter, Pinterest et LinkedIn. Plus aucun message n’a été publié depuis 2012 sur le premier, tandis qu’une toute petite poignée d’images ont été épinglées sur le second.

Facebook plus important, plus sécurisé

Et si la faille liée à ses mots de passe à faible sécurité a pu servir pour pirater ses profils chez la concurrence, cela n’a pas du tout été le cas sur les sites de son propre groupe. Peu après la révélation du piratage, le groupe du milliardaire s’est empressé de communiquer pour expliquer que ni son compte Facebook, ni son compte Instagram n’avaient été touchés. On pourrait presque croire à l’opération prévue de longue date, pour ancrer dans notre subconscient que Facebook est plus important que la concurrence.

Une exception subsiste toutefois à travers cette affaire : Google+, qui doit se sentir un peu seul, n’a pas été touché par ce piratage des profils de Zuckerberg. Et quand on constate l’état de désolation du profil, avec un simple « Je crée des choses » comme bio, on peut comprendre que les pirates n’aient pas eu envie d’y perdre leur temps.

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