Une nouvelle étude publiée jeudi démontre que Gliese d et g n’existent pas. Ces deux exoplanètes, que certains astronomes estimaient potentiellement habitables, n’étaient en fait que des illusions créées par l’activité d’une étoile.
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Les scientifiques ont déterminé que les signaux en provenance d’une étoile naine, pensée pour être une cible de choix dans la recherche de la vie extraterrestre, ne correspondait pas à des planètes. Ils proviennent en fait d’événements à l’intérieur de l’étoile elle-même :

« Selon nos recherches, les deux planètes dont tout le monde parle n’existent malheureusement pas…Ce qui avait d’abord été perçu comme des signaux envoyés par les planètes était en fait causé par l’activité stellaire ».

Pour détecter les exoplanètes, les astronomes mesurent les changements dans la structure du spectre d’une étoile. Les différentes longueurs d’onde du rayonnement émis sous forme de lumière. Ces changements peuvent résulter de changements subtils dans la vitesse de l’étoile, provoqués par les remorqueurs gravitationnels des planètes en orbite.

En fait, des champs magnétiques ou des taches solaires auraient perturbé la lecture des signaux par les astronomes pour la zone Golidlocks.

Selon les calculs des astronomes, elles se seraient trouvées à 22 années-lumière de la Terre dans la « zone Goldilocks », c’est-à-dire dans une zone à la fois assez proche et éloignée de l’étoile pour que de l’eau puisse y exister. La température et l’atmosphère auraient été propices à l’apparition de la vie et à son évolution.

Les scientifiques avaient « découvert » six exoplanètes autour de Gliese 581. Mais en écartant l’existence de Gliese g et d -et celle d’une troisième, Gliese f-, il n’en resterait plus que trois, qui s’avéreront certainement également non-habitable.

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