La Loi Anti-Amazon a été adoptée en première lecture par le Sénat, et devrait donc impacter le marché des livres puisque cette loi vise à supprimer l’accumulation du rabais légal de 5% et la gratuité des frais de port.

Cette loi qui vise notamment les possesseurs de Kindle, véritable support de la lecture numérique permettant je le rappelle d’avoir ses livres achetés en ligne directement sous la main dans une sorte de « tablette », bien moins encombrante que les versions papiers, est une loi qui devrait une fois de plus toucher les acheteurs de livres qui ont délaissés les bibliothèques et autres librairies pour le numérique.

L’avenir du Kindle en ligne de mire ?

Si pour le Sénat, le modèle économique du livre d’il y a 40 ans est encore viable et que, de se priver des avancées technologiques pour continuer un marché tel que le Livre, est logique, il y a quand même des disparités entre la réalité et leur vision des choses vraisemblablement dépassée.

Le Kindle qui n’est pas une tablette tactile même si il y a une ressemblance, est véritablement un outil à part, agréable pour la lecture, pratique puisque l’on peut l’amener partout avec nous, disposant d’une mémoire permettant de stocker plusieurs livres et, si ce n’est pas le cas, permettant l’achat direct du dernier Best Seller en vogue.

Ces achats de livre directement sur le net via réseau mobile, ou wifi, bénéficiaient jusque là d’une remise de 5% légale, et surtout de l’exonération de frais de port, puisqu’évidemment ce sont des livres numériques… aucun transport n’est nécessaire !

Mais la loi anti Amazon comme elle a été baptisé vise donc ces « avantages » qui certes étaient profitable pour la société, mais surtout pour les lecteurs qui étaient habitués à avoir leur kindle sous la main, et s’offraient régulièrement des livres !

Bref, le marché du livre devraient au contraire de l’espoir de cette loi, faire descendre les ventes de livres, qui sur Kindle et grâce à ces avantages, auraient trouver plus facilement des acheteurs.

Le Kindle, produit américain qui pourrait être en faites la véritable cible de la loi, bénéficie toutefois d’un nombre grandissant d’acheteurs, fan de livres tout simplement… mais certainement moins enclin à l’achat « légal » de livre sur Amazon !