Pour la première fois en sept ans, les ventes de téléphones traditionnels au Japon ont augmenté l’année dernière, tandis que celles des smartphones ont chuté. Les consommateurs Japonais continuent à aimer avec passion ces modèles d’un autre temps, déjà presque oubliés par le reste du monde.
Au Japon, les « flip-phones » (téléphones à clapet) sont de plus en plus populaire. Ou du moins, c’était la tendance tout au long de l’année dernière.
Selon un rapport de Reuters, les livraisons et ventes de ces téléphones ont augmenté de près de 6% au cours de 2014, avec environ 10,6 millions de cet ancien modèle entrés sur le marché japonais.
Ces données proviennent des études de marché de MM Research Institute Ltd, qui a observé également que les livraisons de smartphones avaient chuté d’un montant similaire, un peu plus de 5%. D’après ce rapport, les téléphones surnommés «Galapagos» ont connus autant de succès parce qu’ils ont évolué pour répondre aux normes et goûts particuliers des japonais.
Selon le ministère des télécommunications du pays, les consommateurs japonais paient les frais de smartphones les plus élevés parmi les pays développés, alors que les taux pour les flip-phones sont parmi les plus bas.
Beaucoup de Japonais sont habitués depuis des années à cette situation et se contentent des téléphones à l’ancienne qui offrent des appels vocaux, e-mail et dans la plupart des cas des services de base pour l’Internet.
Les sociétés d’électronique japonais Panasonic Corp et NEC Corp ont retiré de leur ligne de produits les smartphones, car ils étaient incapables de rivaliser avec les marques dominantes que sont Apple et Samsung Electronics dans le pays.
Elles fabriquent encore des flip-phones cependant, même si la concurrence est encore rude dans un marché encombré par Fujitsu et Sharp, entre autres.