Google Maps permet de retracer les dégâts effectués par le Tsunami de 2011 au Japon, et grâce au service de cartographie de Google refaire l’Histoire. En regroupant, archivant et finalement, en dévoilant des clichés des zones touchées par l’événement, vous pourrez voir l’avant, le pendant et l’après Tsunami, d’une zone qui aujourd’hui est toujours en pleine reconstruction.

Il y a maintenant 5 ans de cela, le 11 Mars 2011, la côte Nord-Est du Japon (côte Pacifique) était frappée par un séisme dévastateur, suivi d’un énorme Tsunami qui avait ravagé les villes touchées. En quelques minutes, le monde entier avait pu voir grâce à la couverture médiatique des villes entières devenir des zones fantômes, vidées de tous leurs habitants qui avaient soit été évacués, soit avaient péri sous les flots.

Plusieurs années après cet évènement, Google et Google Maps tiennent à garder le déroulement des faits, mais aussi tout ce qui s’est passé depuis, frais dans la mémoire des internautes. Le service de cartographie a mis en place une carte « Memories for the Future » dédiée à la commémoration des faits, sur laquelle on peut voir des milliers de clichés des zones touchées sur plusieurs années différentes.

Certaines villes sont passées de zones urbaines florissantes à l’état de terrain vagues géants, d’autres commencent à peine à être repeuplées 5 ans après, mais toutes gardent des traces bien visible du passage de ce raz-de-marée historique. L’objectif, selon un représentant de Google, est d’utiliser Street View pour « enregistrer, montrer et archiver les dégâts en espérant donner aux gens – ceux qui ont vécu là et ceux qui n’y ont jamais mis les pieds – une façon de voir et comprendre la destruction causée par le tremblement de terre et le tsunami« , mais aussi pour « donner aux futures générations un moyen clair de comprendre et se souvenir de ce qu’il s’est passé. »

Pour voir les nombreux clichés de ces villes japonaises qui tentent de renaître de leurs cendres, rendez-vous sur le site mis en place par Google Maps : Miraikioku.net.

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