Les géants du web que sont Google, Facebook et Netflix risquent de se retrouver dans une situation périlleuse après le passage du Brexit au Royaume-Uni. Une analyste financière a donné son impression au cours du week-end.

Laura Martin, analyste de Needham & Company, a donné son avis ce week-end sur les conséquences possibles du Brexit sur l’industrie du web. Selon elle, les grands noms comme Netflix, Facebook et Google courent de gros risques en cas de crise post-référendum.

Sanctionnés pour s’être ouverts au monde

Avec le vote en faveur de la sortie de l’Union Européenne, le peuple Britannique a involontairement précipité les multinationales d’internet vers une possible crise. Selon Laura Martin, les finances de Facebook, Google, Netflix ou même Apple pourraient suivre le chemin du Dow Jones, qui s’est effondré après la confirmation du vote dans la nuit de Jeudi à Vendredi. L’analyste explique que l’arrivée d’une crise en Europe à cause de ce référendum aurait des conséquences dévastatrices pour ces entreprises, qui ont énormément misé sur leur expansion en dehors des Etats-Unis ces dernières années. Facebook compte 80% de sa base d’utilisateurs hors des USA, Netflix a pris le paris de jouer son va-tout sur sa croissance en Europe, Google fait constamment les yeux doux au vieux continent, Apple compte en grande partie sur l’Europe pour ses ventes de smartphones et tablettes.

Si le marché Britannique s’écroule, que la Livre Sterling devient trop faible par rapport au dollar, les consommateurs arrêteraient de dépenser en faveur de ces grands groupes, et les investisseurs commenceraient à fuir leurs actions. Ils préféreront se réfugier à la bourse dans les actions d’entreprises plus « sûres », peu liées au Royaume-Uni.

Un malaise s’installe déjà

Et si les conséquences financières du Brexit commencent à peine à se faire ressentir à travers le monde, ses conséquences sociales ont déjà explosé à la face de la planète depuis 3 jours. Depuis Vendredi, des milliers de britanniques ont témoigné sur les réseaux sociaux d’odieux actes de racisme dans les rues du Royaume-Uni. Motivés par le passage d’un vote dont l’une des principales motivations était la crainte d’une immigration incontrôlée, les sujets les moins recommandables de sa majesté assument totalement leur racisme. Insultes constantes, messages xénophobes portés fièrement sur les T-shirts, harcèlement des jeunes et moins jeunes ayant une origine étrangère, l’atmosphère pourrait vite devenir irrespirable outre-manche.

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