Facebook permet virtuellement d’avoir des « amis », mais bien évidemment ceux ci ne sont pas tous dignes de confiance. Le terme « ami » a d’ailleurs été vulgarisé par le réseau social qui selon une étude menée à Oxford, a une incidence sur la compréhension des relations « amicales » par les jeunes.

Ceux qui utilisent régulièrement Facebook le savent. Il est très facile et très courant pour un internaute d’ajouter une vague connaissance en tant que soit disant « ami ». Très souvent, il suffit qu’une personne soit « l’ami d’un ami d’un ami » pour que Facebook vous le suggère, et que vous acceptiez la proposition.

Mais peu importe le nombre de faux « amis » que l’ont ajoute sur le web, sur Facebook, une nouvelle étude vient de prouver (si le besoin existait réellement) que seul un très petit nombre de ces relations peut-être considéré comme sincère. Parmi des centaines de contacts, une faible moyenne de 4 ou 5 personnes pouvaient être considérées comme de vrais amis, qui s’inquièteront de votre santé et seront sincères lors d’échanges avec vous.

Le professeur Robin Dunbar, responsable de l’étude, explique que les jeunes utilisateurs étaient particulièrement sujets à une mauvaise compréhension de l’importance des amis Facebook.

Sur la tranche des 18-24 ans, une moyenne de 282 « amis » a été constatée chez les personnes étudiées, contre seulement 150 chez les groupes plus âgés. Ces jeunes, ayant plus de contacts que la moyenne, étaient apparemment nombreux à penser que « plus d’amis Facebook = plus de chances d’avoir de vrais amis ». Une situation qui ne se vérifie absolument pas dans la réalité, selon le professeur Dunbar :

Les personnes ayant un réseau inhabituellement grand n’ont pas augmenté leur nombre de relations sincères, mais ont plutôt contribué à rendre plus vague la définition de leur amitié avec leurs connaissances, simplement parce que la plupart des médias sociaux ne permettent pas de faire la différence entre ces couches.

Il conclut son étude avec un constat… étrange… qui pourrait être fait par n’importe quelle personne ayant un minimum de bon sens. Il explique que Facebook aide à maintenir plus longtemps des amitiés en l’absence de contact physique et de discussion en face-à-face, mais que ce n’est pas une solution ultime, ne remplaçant pas le besoin de rencontrer directement un ami pour entretenir sa relation.

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