L’étude menée par la NASA sur les toiles tissées par des araignées de laboratoire est à la fois fascinante et alarmante. Les scientifiques ont examiné les effets de l’ingestion de substances toxiques sur les araignées, puis ont étudié les toiles qu’elles ont tissées.

Les résultats sont troublants et montrent les dégâts causés par ces substances sur la qualité des toiles produites. Il est étonnant de constater à quel point les substances toxiques affectent la capacité des araignées à créer des toiles solides et résistantes, leur moyen de survie dans la nature.

Cette étude souligne l’impact désastreux que les substances toxiques peuvent avoir sur l’environnement et les êtres vivants qui en dépendent.

Il est donc important de continuer à mener des recherches et des études pour comprendre les conséquences de l’exposition à ces substances et prendre les mesures nécessaires pour les éviter et les éliminer.

3 Commentaires

  1. Il y a dans l’image, et sa prétention à parler par elle seule, un présupposé qui ne va pas soi : la toile en haut à gauche serait la toile normale, le autres seraient, progressivement et dans le sens de la la lecture, la décomposition de ce modèle parfait.
    Il faudrait, dans le cas du cannabis, en connaître un peu sur les conditions dans lesquelles l’araignée a tissé cette toile. Car comment peut-on affirmer que la toile de l’araignée sous cannabis n’est pas seulement une toile possible, répondant à des attentions développées différemment ?Si l’on se donne le résultat, inutile de mener l’enquête.
    En la comparant avec celle de gauche, on se dit qu’elle est inférieure : mais peut-être aussi bien remplit-elle un office qui nous échappe, et le remplit-elle le plus parfaitement possible. On ne peut pas dire sans raccourci que le cannabis produit l’inattention et déconnecte du réel C’est absolument vrai d’un usage régulier et addictif ; mais dans son usage ponctuel, et je ne dis pas nécessairement festif, il peut donner lieu à un type d’attention très particulier, dont la « normalité » n’est pas capable. Une attention patiente, sensuelle, pénétrante, de problèmes apparus sous un jour neuf.
    S’il occasionne une altération de la conscience, le cannabis en modifie moins la quantité que la tournure. Bien usé, c’est un allier de prix pour le penseur : ce ralentissement cotonneux qu’il éprouve lui fait percevoir la vitesse des pensées, leur épaisseur et leur puissance. Au lieu de glisser sur les textes comme l’araignée normale, l’oeil rougi du cannabis, moins précédé de sa mémoire, se laisse emporter dans les profondeurs : un paragraphe lui mettra des heures, mais vous ne l’aurez jamais compris comme il l’a compris ; pour vous c’est la surface plate d’une idée, pour lui c’est un univers sans fin.

    Bref, je m’égare. L’araignée. La première peut être fière de son programme génétique: c’est du béton. La seconde déroge à l’instinct, la voilà presque humaine, presque artiste, elle produit une toile neuve, sans précédent, dans une improvisation fébrile et au pied levé. Sans doute lui manque-t-il une vue d’ensemble ; elle n’en a pas moins une vision. La première exécute à la perfection, mais non sans inerte, les tours que la nature lui a appris à jouer ; la seconde vibre de hâte, d’appétit, de conscience toujours à requérir.
    En voilà bien un paradoxe: La première toile est une toile d’école: la toile de l’instinct. La seconde est le résultat imparfait de la conscience
    Le cannabis a fort bien pu l’affranchir brièvement de l’instinct, une araignée-individu s’est brièvement fait jour, et son éclat de rire ridiculise un peu la raideur sublime,compacte et complète de la Toile Homologuée.

    Au fait, n’y aurait-il pas une drogue qui amènerait l’araignée à imaginer un autre usage de son fil? Peut-on à ce point lui faire accéder à la liberté ?

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