Une société tente d’apporter une solution de facilité à « l’espionnage » aux Etats-Unis, avec un dirigeable espion. Pour les forces de l’ordre aux USA, patrouiller les cieux à l’heure actuelle est difficile. Quand elles veulent s’élever dans les cieux pour une enquête ou une mission, il faut faire un choix entre de nombreuses options pas toujours avantageuses (légalement ou financièrement).dirigeable-espion

Jusqu’à maintenant, toutes les solutions de surveillance avaient des inconvénients (plus ou moins importants). Les hélicoptères coûtent au moins des centaines de dollars par heure, les nouveaux avions de surveillance sont également chers (environ 1000 $ par heure) e les drones, bien que pas très cher, sont problématiques. Pour leur utilisation, la police a besoin d’autorisations de la Federal Aviation Administration (FAA). Une contrainte supplémentaire est aussi rencontrée si il faut faire voler un drône à plus de 400 pieds d’altitude (120 mètres).

Une petite société de Floride tente maintenant de faire son entrée dans le marché de l’espionnage de l’air, à la fois pas cher et administrativement facile à gérer.

La Drone Aviation Holding Corporation (DAHC) a récemment annoncé qu’elle avait vendu son deuxième dirigeable visant à se conformer à l’application des lois. Le ministère des Transports de l’Ohio, qui a dépensé 180 000 dollars sur le dirigeable, n’a pas répondu aux demandes de commentaires.

Ces dirigeables espions, identifiés comme des aérostats, sont autorisés par la FAA. Ils ne seront pas interdits tant qu’ils ne dépasseront pas une altitude de 500 pieds (environ 150 mètres).

Le dirigeable de DAHC dispose d’une boîte à capteur infrarouge et de caméras vidéo, selon les documents de marketing de l’entreprise. L’appareil a été conçu pour aider à la surveillance, à améliorer la situation, et à aider à la recherche de communications. Pendant des années, ce type de technologie d’espionnage gonflable a été vendu à l’armée pour des missions ISR (collecte de renseignements, de surveillance et de reconnaissance). La voilà maintenant qui débarque dans le civil.

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