En améliorant leur précédente création, le cristal de diséléniure tungstène photosensible, une équipe de l’Université de Technologie de Vienne a mis au point une fine cellule solaire plate. Celle-ci pourrait être utilisée sur des vitres, afin de laisser entrer la lumière et produire en même temps de l’électricité.
Cette équipe a produit une couche ultra-fine de cristal de diséléniure tungstène photosensible. Un semi-conducteur comprenant une couche de tungstène, en sandwich entre deux couches d’atomes de sélénium, qui pourrait transformer la lumière en énergie électrique et inversement.
Lorsque la lumière brille sur un matériau photo-actif, les électrons libres sont retirés de leur position d’origine. Un « trou » chargé positivement reste là où l’électron était. C’est le mouvement de l’électron et du trou qui produit de l’électricité.
Grâce à des simulations permettant de calculer des changements de l’énergie des électrons dans les matériaux, les chercheurs ont pu déterminer une tension conduisant à un rendement optimal de l’énergie électrique.
Pour obtenir une couche ultra-fine de cristal, il a fallu chauffer les deux couches dans l’empilement vide et dans l’atmosphère ambiante.
Le matériau obtenu, constitué de seulement quelques couches atomiques, est très léger (1 g pour 300 m²) et aussi très flexible. Petit point noir sur le tableau lumineux, l’électricité produite ainsi est également très faible pour l’instant.