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Facebook (attentats de Bruxelles) : une victime témoigne sur le réseau social

Facebook a vu une des victimes des attentats de Bruxelles se confier et parler du drame qui a touché la Belgique. Celle ci refuse cependant de faire un amalgame entre terroristes et citoyens innocents !

Facebook a servi d’exutoire un peu plus tôt cette semaine, à une victime de l’attentat à la bombe qui a eu lieu dans le métro Bruxellois. Tatiana, bruxelloise piégée dans ce drame humain qui s’est joué sur fond de terrorisme, a ému un grand nombre d’internautes depuis la publication de son message. Dans un long billet libérateur, elle exprime le fond de sa pensée et décrit les événements tels qu’elle les a vécus.

Ce jour là, chanceuse malgré les circonstances, elle n’est pas montée dans la rame de métro directement touchée par l’explosion. Mais malgré tout, l’enfer est arrivé jusqu’à elle et lui a fait craindre pour sa vie.

« Quand l’explosion retentit, on est projetés en avant. Je sens quelque chose heurter mon crâne. C’est la tête de mon voisin ? Un morceau de la vitre qui vient de voler en éclat ? Un débris projeté par le souffle ? »

Alors qu’elle venait d’apprendre la nouvelle pour la double explosion de l’aéroport de Zaventem, elle a été soufflée et soulevée de son siège par un autre terroriste.

Rapidement, le chaos s’installe dans le métro. Les gens paniquent, manquent de se piétiner (Tatiana explique qu’elle aurait pu l’être, coincée dans un escalator, si une passante ne l’avait pas aidée). Même une fois sortis des tunnels du métro, la peur reste présente, mais fait aussi naitre un autre sentiment chez certaines victimes. Elle explique qu’un homme, dont la blessure profonde à la jambe ne laissait aucun doute sur sa détresse, s’est empressé de tomber dans un travers regrettable. « Il hurle qu’il faut foutre tous les arabes dehors » explique-t-elle.

Mais cet amalgame, qui associe sans réfléchir les musulmans de nos pays Européens  et ces terroristes sans « nationalité ni de religion », elle refuse de le faire. Malgré la douleur, malgré la peur, elle appelle tous ceux qui lisent son message sur Facebook à rester fort et justes. A ne pas être utilisés pour pousser un agenda politique ou idéologique, peu importe lequel.

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