Minecraft a été l’outil permettant à un criminel dangereux de kidnapper un jeune garçon en Suisse. Le célèbre jeu de Mojang a permis au détraqué d’amener sa victime à des milliers de kilomètres de son domicile.

Cette affaire d’enlèvement liée à un jeu vidéo, à Minecraft, pourrait servir de cas d’école pour tous ceux qui veulent avertir la population des dangers d’internet pour les plus jeunes. Chanceux dans sa mésaventure, un jeune garçon de 12 ans a été retrouvé par la police après plusieurs jours de captivité.

Le prédateur rôdait sur Minecraft

Le petit Suisse (on l’appellera Jean Kevin) qui a été kidnappé la semaine dernière a eu énormément de chance. Suite à sa disparition, signalée très vite par ses parents, les enquêteurs ont rapidement isolé la piste la plus crédible en inspectant sa chambre et son ordinateur. Bien qu’il ait déjà menacé de faire une fugue (comme beaucoup de pré-ado de son âge), la piste de l’enlèvement est devenue prioritaire lorsque son vélo a été retrouvé abandonné dans le voisinage, et qu’il est apparu qu’il avait pris contact avec plusieurs inconnus sur un serveur de Minecraft. Il avait même posté publiquement son nom et son adresse.

Suivant la trace d’un individu en particulier, un certain Werner C. (Allemand de 35 ans), le petit « Jean Kevin » a été retrouvé presque sain et sauf dans le grenier de son ravisseur. Celui-ci avait parcouru plus de 5000 kilomètres, entre Düsseldorf et la ville de Solothurn, pour mettre la main sur sa proie. Selon les déclarations de la police, « Jean Kevin » a depuis retrouvé avec joie sa famille, mais il pourrait avoir subit des attouchements pendant son séjour forcé chez Werner.

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La prudence est de mise sur internet

Les autorités ont profité de cette affaire pour rappeler aux parents qu’il était très important d’apprendre à leurs enfants de se méfier des inconnus sur internet, comme dans la rue. Laisser un enfant sans surveillance, et sans connaissance des risques d’internet, est extrêmement dangereux et peut conduire à des faits divers bien plus tragiques que celui du Suisse « Jean Kevin ». Comme l’explique un porte-parole du groupe de télécoms Swisscom :

« Gardez à l’esprit que même si le petit Marco de 13 ans vous parle, il pourrait en fait être un Klaus de 46 ans ».

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