Google Translate est l’application la plus utilisée sur nos smartphones mais aussi sur nos ordinateurs. Même si l’outil dépanne la plupart du temps, il n’en reste pas moins perfectible notamment sur des longs textes. Google tend à améliorer ses différents outils, dont celui de Traduction en ligne, grâce notamment à une sorte d’intelligence artificielle, capable d’apprendre au fur et à mesure, appelée TensorFlow.

Et si Google était en train de lancer un genre de Skynet, le fameux ordinateur intelligent des films Terminator ? C’est ce qui pourrait se faire avec TensorFlow, qui permettrait donc à Google Traduction d’apprendre encore mieux que ce qu’il ne faisait déjà. L’outil pourrait en effet améliorer de manière significative ses traductions qui peuvent être parfois critiquées par les utilisateurs, même si cela fait très bien l’affaire quand on est en voyage et qu’on ne comprends rien à la langue du pays visité.

Etant l’application permettant de traduire plus de 90 langues en ligne, et étant celle qui est la plus utilisée sur nos ordinateurs-tablettes-smartphones, Google Traduction peine toujours à réfléchir mieux qu’un enfant de quatre ans comme le souligne Sundar Pichai sur le blog de Google. TensorFlow permet donc à plusieurs outils, dont Google Traduction, de réfléchir comme un cerveau humain… en tout cas il essaye de le faire au mieux. Ceci permettant une amélioration des futures traductions grâce aussi à l’aide des internautes partageant la traduction la plus exacte possible…

TensorFlow pour rendre les applications plus intelligentes

La technologie TensorFlow a été pensée, et réalisée, par les chercheurs et les ingénieurs qui travaillent sur le « Google Brain » (le cerveau Google), afin d’élaborer une sorte d’intelligence artificielle, basée notamment sur des « connections neuronales »… un peu comme fonctionne notre cerveau.

Elle a pour finalité l’amélioration des applications afin des les rendre plus intelligentes, et selon Google, elle serait beaucoup plus puissante que la technologie de première génération utilisée jusque là. Il est même précisé que le TensorFlow permet de former un « réseau de neurones » étant cinq fois plus rapide qu’auparavant.

Tensorflow pour Google Traduction

Google Traduction parfois moqué

Si dans la plupart des cas Google Traduction est l’outil par excellence pour trouver la traduction d’un mot ou d’une petite phrase, certains se moquent ouvertement des traductions parfois peu glorieuses pouvant sortir de l’outil de Google. Que ce soit sur une traduction un peu « olé olé » en Espagne d’un festival portant le nom d’un attribut féminin très intime, ou des tournures de phrases qui ne veulent plus rien dire, l’outil a ses limites !

Pourtant Google Traduction permet de « dégrossir » plus de 90 langues, et c’est plus qu’utile lorsque l’on a la chance de voyager un minimum. De plus, avec la possibilité de traduire instantanément ce que vous voyez sur une pancarte, simplement en la regardant avec le téléphone et son appareil photo, l’outil de traduction en ligne est un Must Have qui dépanne dans bien des cas.

TensorFlow pas seulement pour Google Traduction

Je vous le disais aussi, cette nouvelle technologie de « brain » (cerveau) n’est pas là uniquement pour améliorer Google Traduction, mais bien l’ensemble des applications de Google, où tout du moins celles qui peuvent se targuer d’apprendre de leurs erreurs. On peut donc compter sur le TensorFlow pour Google Photos Search, la reconnaissance vocale, et la nouvelle application Smart Reply. Des applications qui ne feront donc que s’améliorer si on se base sur la qualité d’apprentissage dévoilée par Google et son équipe.

Le logiciel étant « open source » Google tient certainement à accueillir le maximum d’améliorations, que les autres développeurs (hors Google) pourraient amener à un programme difficile à configurer selon les déclarations de Jeff Dean, et de Rajat Monga. On le comprend aisément lorsque l’on sait que justement… on ne sait pas tout, sur le cerveau humain.

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