Facebook teste en ce moment deux nouvelles fonctions pour son application Messenger. L’entreprise de Mark Zuckerberg se lance dans une énième tentative de conquête du marché des messages éphémères, tout en accordant son attention à une nouvelle fonction de reconnaissance faciale.

Comme c’est souvent le cas dans ces situations de test, Facebook a décidé de proposer ces deux fonctions à un public restreint, en France et en Australie.

En France, tout devient éphémère

Dans l’Hexagone, ce sont les messages éphémères qui sont testés officiellement depuis hier, Jeudi 12 Novembre, sur Facebook Messenger.

Une petite partie des utilisateurs Français de l’application verront apparaître, pendant une durée limitée, une toute nouvelle icône de sablier sur leurs interfaces de conversation. Cette icône signifiera que les messages échangés ne seront pas conservés indéfiniment.

facebook-messenger-message-ephemere

A l’instar de ce qui est fait sur Snapchat, les messages échangés dans ces conditions seront définitivement supprimés après une petite heure. Petite différence ici cependant, l’activation du paramètres « éphémère » est totalement optionnelle. La suppression automatique des messages peut être activée ou désactivée à volonté.

Ce test sera-t-il le « tout ou rien » pour Facebook ? Ce n’est pas la première fois que le réseau social essaie de s’incruster dans le secteur de l’éphémère, qui séduit de plus en plus de personnes à travers le monde.

Après avoir échoué dans leur démarche de rachat de Snapchat, et la mort prématurée de leurs applications Poke et Slingshot, le groupe Américain ne perd pas espoir et pense avoir trouvé ici la bonne formule : proposer les messages éphémères à une base d’utilisateurs déjà bien établie (700 millions d’utilisateurs sont recensés sur Facebook Messenger).

Les Australiens seront tous identifiés

En Australie, c’est une fonction de reconnaissance faciale qui est testée en ce moment. Là encore, sur un ensemble restreint d’utilisateurs de l’application.

Baptisée « Photo Magic« , cette fonction a pour ambition d’être capable, sur le long terme, d’identifier automatiquement les amis d’un membre qui figureraient sur les photos d’un smartphone.

En acceptant la mise à jour la plus récente, certains utilisateurs Australiens de Facebook Messenger auront droit à un message de leur application, demandant l’autorisation de scanner toutes les photos stockées sur leur smartphone. Si cette demande est acceptée, toutes les personnes présentes sur les clichés seront identifiées. Une fois identifiée, un ami sera prévenu et se verra proposé un lien pour partager cette photo sur Facebook.

Suite à cette identification, toutes les nouvelles photos de cette personne seront automatiquement détectées par Facebook Messenger, qui proposera encore et toujours de partager le cliché sur le réseau social. Le même procédé sera appliqué sur les photos de groupe, pour lesquelles toutes les personnes identifiées recevront le même message collectif.

Assez intrusive dans sa description, personne ne sera surpris d’apprendre que le choix de l’Australie comme terrain d’essai ne s’est pas fait par hasard. En Europe, cette mise à jour pourrait ne jamais être proposée même si l’essai est concluant. Facebook préfère en effet ne pas se confronter aux lois protégeant la vie privée et les données des citoyens Européens.

Laisser un commentaire