Une nouvelle coalition de groupes de personnes, appelée « Les Sans Noms » vise la société de Mark Zuckerberg, Facebook, concernant la politique menée par le réseau social concernant l’utilisation du Nom Réel de la personne sur le service.

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Une nouvelle organisation composée de plusieurs groupes de personnes qui ont décidé de s’appeler les « Sans Noms » a dans son viseur la société Facebook qui mène depuis peu une charge offensive contre les comptes n’utilisant pas le vrai nom de la personne concernée. Les propriétaires des comptes jugés « frauduleux » par la société voient leur compte banni tout simplement, mais des erreurs diverses notamment sur la vérification de l’identité de la personne, alimentent la controverse depuis le début.

La coalition a par ailleurs écrit une lettre à Facebook pour demander la réforme de l’outil de report des abus, et la validation dans certains cas des pseudonymes, ainsi que des noms d’emprunts. Facebook a en effet, été la cible de critique après la suspension de certains comptes enregistrés sous des noms d’emprunts, et à fait face en Juillet, à la régulation privée Allemande qui a déclaré que ces conditions d’utilisations violaient les lois du pays.

The Verge prend l’exemple des drag queens qui se sont fait éjecter du réseau social pour utilisation d’un faux nom, et on parle même de « régime répressif ».  C’est d’ailleurs pour cela que dans les groupes à l’origine de cette coalition nous retrouvons »Access and the Electronic Frontier Foundation » au côté de groupes se battant pour les droits des gays et des transgenres comme « Human Rights Watch » et « Transgender Law Center ».

La Politique menée par Facebook concernant ce sujet a été maintes fois revue depuis sa sortie, mais ne satisfait pas les opposants à l’utilisation du « Vrai Nom » des personnes. Pourtant l’idée de base selon le porte parole de Facebook, est de protéger l’utilisateur afin qu’il soit sûr de discuter de manière virtuelle avec une personne dont l’identité est plus ou moins sûre...

Mais cette politique va encore plus loin selon Facebook, et on pourrait tomber d’accord sur ce point, puisqu’elle permet de lutter un peu mieux contre les groupes terroristes qui utilisent le réseau social comme plateforme de recrutement. Malheureusement…

Le collectif ayant pris note que Facebook a bien reçu la lettre a toutefois bien précisé qu’il voulait une réponse avant le 31 octobre sur les mesures à prendre selon eux :

« Nos communautés reconnaissent la blessure qu’inflige cette politique actuellement… et nous ne nous arrêterons pas tant que des changements fondamentaux ne soient opérés… »

Une affaire de plus pour Mark Zuckerberg et son réseau social, cible de ses propres utilisateurs…

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