Après plusieurs mois de demande d’autorisation, pour le test de ses appareils sur le sol américain, Amazon n’a toujours pas reçu le feu vert du régulateur aérien américain. L’entreprise menace de délocaliser ses recherches en dehors des Etats-Unis.

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Le géant du e-commerce a adressé une lettre ouverte à la Fédération Américaine de l’Aviation (FAA), dans laquelle il demande à ce qu’on lui accorde la permission d’effectuer des essais en vol de ses appareils sur le sol américain.

Sans une réponse rapide du régulateur aérien américain, Amazon serait contraint de délocaliser ses recherches sur les drones dans les pays où la législation est plus tolérante. Le groupe américain a même menacé les Etats-Unis d’emporter avec lui ses investissements et les emplois qu’il avait prévu de créer, comme l’a écrit Paul Misener, vice-président des relations publiques d’Amazon dans sa lettre :

« Sans approbation de nos tests aux Etats-Unis, nous serons contraints de déplacer encore plus nos activités de recherche et développement sur la livraison par drones à l’étranger »

Le groupe a déjà commencé à faire le test de ses appareils à l’étranger, notamment en Inde et au Royaume-Uni, et Misener craint que les Etats-Unis ne prennent du retard dans ce secteur naissant par rapport à d’autres marchés, dans lesquels la régulation est moins restrictive.

Dans l’hexagone, Amazon a reçu l’autorisation de tester ses appareils, sous conditions. Le drone pourrait causer des perturbations du trafic aérien, mais la loi autorise les drones commerciaux et civils à survoler les zones souhaitées.

Parmi les multiples obligations imposées par le régulateur aérien, les pilotes devraient disposer d’un diplôme d’ULM, mais il faudrait aussi que les appareils utilisés pour les livraisons commerciales soient homologués par la Direction Générale de l’Aviation Civile.

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