Au mois de juin dernier, l’intelligence artificielle Eugene Goostman se présentait comme la première IA à avoir passé avec succès le test de Turing. Elle avait provoqué une polémique. Depuis, le test a été reconsidéré et d’autres idées d’évaluation font surface.
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La firme Nuance désire générer une plateforme de test qui permettrait d’évaluer les aptitudes des intelligences artificielles plus efficacement. Elle souhaite bannir le célèbre test de Turing, dont les limites se font sentir avec l’évolution de la technologie.

Dès l’année prochaine, la société devrait proposer un test pour soumettre plus d’une quarantaine de questions à des ordinateurs. Les questionnaires pourraient paraître faciles, même stupides pour les personnes, mais se révéleront être très difficiles pour les machines. Les réponses devraient engendrer une réflexion liée à des idées humaines telles que la notion de confort, de la compassion, la joie, la colère et bien d’autres. Les dispositifs seront soumis à une rude épreuve.

L’équipe qui dispose du programme qui parviendra à répondre convenablement à toutes les questions sera récompensée de 25 000 dollars et son « intelligence artificielle » sera connue partout dans le monde.

Le Winograd Schema Challenge se fonde sur les recherches d’Hector Levesque, un québécois qui travaille au développement d’une alternative au test de Turing. Le test est facile et se base principalement sur une formule et une question à réplique binaire. Avec cette épreuve, une machine pourrait prouver ses aptitudes de compréhensions de situations décrites, à l’inverse du test de Turing.

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